Une cinquantaine de balcons de la Résidence La Sablière ont été condamnés depuis l'année dernière (photo d'illustration). (Hans Braxmeier / Pixabay)
Les balcons d'un immeuble des années 1930 à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) menacent de s'effondrer depuis de nombreuses années. Le bailleur qui s'appuie sur une expertise menée en janvier dernier compte étayer les balcons qui ne le sont pas encore et effectuer des travaux en janvier 2022. Les locataires, qui subissent des désagréments dus aux infiltrations, voudraient que le bailleur prenne le problème plus au sérieux.
ICF Habitat, le bailleur d'un immeuble des années 1930 à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), dont les balcons manquent de s’effondrer, tarde à agir, selon les habitants rapporte Le Parisien . Depuis septembre dernier, une cinquantaine de balcons de la Résidence La Sablière ont été condamnés. Mais les travaux de réhabilitation ne sont pas prévus avant janvier 2022. Le bailleur assure « qu'il n'y a aucun danger grave et imminent » . Il s'appuie sur une étude réalisée en janvier dernier par la société Structure et réhabilitation.
Des problèmes d'étanchéité
Cette étude préconise « des mesures conservatoires » , précise la directrice territoriale d'ICF Habitat. Les balcons qui n'étaient pas déjà étayés vont l'être à partir du mois de mai. Or, selon Le Parisien qui a consulté le document, il n'est pas question « d'absence de risques » mais d'un « étaiement rapide » .
Une partie des 266 habitants de la résidence estime que les délais d'intervention sont trop lents. « Le manque d'étanchéité des balcons engendre des soucis d'humidité comme l'infiltration des sols et plafonds » , dénonce notamment une habitante qui a écrit un courrier à la mairie de sa ville et au bailleur. Parquet gonflé, balcon lézardé, trou dans le plancher, les locataires subissent de nombreux dégâts.
Un coût estimé à 2,4 millions d'euros
Le coût de la rénovation des balcons est estimé à 2,4 millions d'euros. Ces travaux s'annoncent compliqués car certains balcons de cet édifice en brique rouge nécessitent un désamiantage. Durant les travaux, les résidents seront relogés. Certains souhaitent l'être définitivement. En attendant, une nouvelle expertise indépendante a été réclamée par la mairie afin de s'assurer de la solidité des balcons.
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